Elle est revenue...
Peut-être aviez-vous noté ce long silence de Pretty pourtant méga-vénère sur les derniers posts… Non, non, la colère ne l’avait pas rendue muette – ah ah il en faut plus pour la faire taire, j’peux vous l’dire ! – Pretty avait tout simplement quitté le continent avec son Gaston pour rallier la Corse qui est devenue « sa » terre d’adoption pour deux semaines. Et malgré la mer rafraîchissante aux couleurs irisées, malgré les langoustes grillées et le Patrimonio rosé bien frais, malgré les fromages racés et le Fiumiccicoli sartenais, malgré les paysages sans cesse renouvelés, Pretty est revenue !
Mais rassurez-vous, votre Pretty a fait moisson d’anecdotes et autres aventures qu’elle ne manquera pas de vous narrer… Ne vous laissez point abuser par ce style un tantinet pompeux et alambiqué qu’elle emploie en ce début de post, Pretty n’a point changé et vous pouvez être certain(e)s que le naturel va revenir au grand galop !
Le séjour de Pretty a commencé sous les meilleurs auspices ; Gaston et elle avaient décidé de partir depuis l’aéroport de leur moyenne ville de province pour éviter le lever matinal pour prendre le TGV puis le bus pour rallier Orly et s’envoler pour la Corse île d’amoooooour ! Donc tous guillerets ils se sont levés à 7 h 30, sont arrivés à l’aéroport à 8 h 15 pour un décollage prévu à 10 h 30.
Pretty et Gaston voyagent toujours méga-légers ! Une valise pour Pretty, une valise pour Gaston, l’appareil photo dans sa sacoche (genre 35 x 25 x 20, pas encombrant quoi !) pour Pretty, le camescope dans sa sacoche (genre 15 x 8 x 10, beaucoup moins encombrant) pour Gaston, le sac à main en fermeture éclair contenant le kit de survie i-n-d-i-s-p-e-n-s-a-b-l-e sans lequel une femme digne de ce nom ne peut survivre pour Pretty, le sac à dos contenant les baskets et les scandales spéciales plage de galets pour Gaston, et quoi encore ??? ah mais oui, le sac banane contenant le kit de survie i-n-d-i-s-p-e-n-s-a-b-l-e sans lequel un homme digne de ce nom ne peut survivre (faut pas croire, hein… eux aussi ils ont leur petit bordel adoré !!) et les voilà arrivés pour l’embarquement… mais non… mais non ! il y a encore un bagage, oh insignifiant, presque rien… çà : et quoi qu’est ce, vous interrogez-vous ??? ben, c’est évident non ?! c’est un sac à transporter les sièges de plage !!! la preuve : et en plus dans ce sac, Gaston et Pretty ont glissé deux trois trucs absolument i-n-d-i-s-p-e-n-s-a-b-l-e pour des vacances réussies : deux masques et deux tubas ! – dont Gaston ne se servira pas une seule fois et Pretty deux fois !! cherchez l’erreur… - pour résumer, disons que Gaston et Pretty sont partis en vacances avec le strict minimum… ce qui n’a pas été du tout l’avis de l’hôtesse chargée de peser leurs bagages !
« Vous avez 3 kilos d’excédent de bagages, Monsieur ! ». Sur ce coup-là, Gaston a été royal « peu importe, nous paierons le supplément. » ; « je suis désolée, Monsieur ; ça n’est pas un problème de supplément mais un problème de volume en soute ; nous ne pouvons pas prendre plus de 15 kg de bagages par personne en soute ». Gaston envisageait presque de laisser les sièges de plage dans la voiture sur le parking quand l’hôtesse ajouta « mais vous avez droit à 10 kg de bagages par personne en cabine… Peut-être pouvez-vous alléger vos bagages de soute au profit de vos bagages de cabine ? ».
Imaginez la scène : Pretty et Gaston en train de soupeser les baskets, les scandales spéciales galets et autres babioles contenues dans leur valise respectives pour les entasser dans le sac à dos et le sac à main… ! Opération « excédent de bagages » réussie puisque finalement les sièges de plage ont pu faire partie du voyage…
Et voilà donc notre couple, rassuré, enfin admis en salle d’embarquement avec leurs multiples bagages à main, qui s’offre un petit café histoire de patienter pendant les ¾ d’heure qui restent avant 10 h 30, horaire de décollage de l’avion. Sauf que…
Sauf que les haut-parleurs ont, à 10 h 40, annoncé un 1er retard de 20 mn pour le vol Tours-Figari ! oooooooooooh navrés de la petite centaine de passagers qui garde néanmoins le sourire.
35 mn plus tard ( !!!) nouvelle annonce du haut-parleur pour signifier un retard de… 1 h 15 pour le vol Tours-Figari ! OOOOOOOOOOOOOOOOOH un peu contrarié de la petite centaine de passagers qui hoche la tête en bougonnant sauf deux couples qui, visiblement habitués, sortent les cartes à jouer, le stylo et le papier pour débuter une belote acharnée. Pretty est déjà plongée dans le 2ème tome de Millenium qu’elle s’était jurée de garder pour les vacances mais bon, l’aéroport c’est déjà les vacances non ?! et puis le stress de l'avion commence à la tourmenter...
1 h 30 plus tard ( !!!) troisième annonce du haut-parleur pour annoncer un retard de 50 mn pour le vol Tours-Figari : OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOH très contrarié agrémenté de râleries diverses et variées de la petite centaine de passagers du vol Tours-Figari qui commence à être sérieusement agacée ! et le haut-parleur continue son annonce pour demander également à la petite centaine de passagers de se déplacer vers la salle n°2 pour patienter en vue de l’embarquement afin de libérer la salle n°1 qui doit accueillir les passagers du vol Tours-Londres, qui lui partira à l’heure pile poil… sous le regard consterné de la petite centaine de passagers pour la Corse qui ont soif et faim puisque de report en report il est quand même 12 h 55 et que la plupart d’entre eux crèvent littéralement de faim mais à qui il est interdit de quitter la salle d’embarquement pour retourner dans le hall de l’aéroport où se trouvent les distributeurs de boissons et l’unique magasin vendant (à prix d’or) quelques paquets de gâteaux ! Le mécontentement prend de l’ampleur et finit par arriver aux oreilles quelque peu engourdies du personnel au sol présent, lequel demande si les passagers désirent des sandwichs ? « aaaaah, enfin un geste de la direction de l’aéroport…. ! se dit la petite centaine de passagers excédés ! que nenni !!!! sandwichs : oui mais au prix de 4,80 euros pièce ! La petite centaine de passagers devient carrément vindicative « pourraient quand même distribuer un sandwich gratuitement ou tout au moins offrir un café ! ça fait quatre heures qu’on poireaute dans leur hangar !!! ». La direction ne fera aucun geste ! Honte sur elle...
Finalement à 13 h 00, l’embarquement se fait et à 13 h 30, enfin, l’avion décollera. Pretty meurt de peur en avion et c’est donc plongée dans l’univers de Larsson dans « la fille qui rêvait d’une allumette et d’un bidon d’essence » qu’elle passera l’intégralité du vol sans même jeter un regard par le hublot pour le plus grand bonheur de Gaston qui passera, lui, l’intégralité du vol à regarder par le hublot !!
L’arrivée à Figari se fera à 15 h 30 et non 12 h 30 comme initialement prévu. Le temps de récupérer leurs bagages, de prendre possession de la voiture de location et c’est à 16 h 30 que Gaston et Pretty commenceront à sillonner les routes de Corse !
Quoi ??? le déjeûner ??? quel déjeuner ??? ah... celui de midi ? il n’y en aura pas ! un verre de jus d’orange et trois gâteaux secs sous cellophane dans l’avion et c’est tout. Gaston et Pretty n’ont même plus faim à 16 h 30 quand ils commencent leurs « vraies » vacances et c’est à 20 h le soir qu’ils prendront leur seul et unique repas de la journée !
VIVE LES VACANCES !
Prochainement dans la série "Pretty est en vacances en Corse", ne manquez pas l'épisode 2 : "Pretty et la malédiction des chaussures à talons"...